Jean Perroud, le troisième d'une famille de six enfants, résidait à la Buisserate. Il entre à 13 ans, comme apprenti aux établissements Merlin Gerin où il devient ouvrier ajusteur.

1940, c'est la guerre. Jean Perroud est désigné pour partir en Allemagne au titre du STO ( service du Travail Obligatoire)

Avec deux amis, il décide de s'y soustraire. Ils trouvent une filière qui doit les conduire en Angleterre en passant par I'Espagne. Mais à quelques kilomètres de là frontière espagnole, à Saint-Laurent de Cerdans, Albert Capelli de Saint-Martin le Vinoux, Henri Guilliano de Saint Egrève, Pierre Pradert de Narbonne et Jean Perroud sont arrêtés par la Feldgendarmerie. Ils sont déportés au camp d'Orienburg Sachshausen, au nord de Berlin.

Début avril 1944, les troupes de l'armée soviétique se rapprochent. Les nazis décident de replier les camps. C'est la "marche de la mort", ainsi dénommée parce que le trajet était jalonné des cadavres de ceux qui, trop faibles  pour suivre, étaient abattus par les SS encadrant le convoi.

Jean Perroud rentre en France et reprend son travail, mais les séquelles des sévices subits au cours de sa déportation devaient le contraindre à cesser toute activité physique en 1947.

C'est I'invalidité totale jusqu'en 1960, date de sa mort.

                        A Saint-Martin-le-Vinoux la rue Jean Perroud relie la rue des droits de l'homme à la rue Félix Faure

Jean Perroud                        Mariage de Maryse et Jean Perroud                             Maryse et Jean Perroud